Jolanda Modio via La Dulzura.
28/02/2013
deux heures en apesanteur (1058)
One of Howard Hawks's last films (1965), this study of perverse and insane ambition on the stock car racing circuit did not do well with the critics of the time, although it has since become something of a cause celebre. The racing footage, strangely, is flat and dull—so bad that some writers claim Hawks didn't direct it. But the dialogue scenes have a primitive emotional force and directness, in spite of (or perhaps, because of) the young, untried cast, which includes James Caan. Depending on your point of view, you'll find it either beautifully pure or sadly unshaded. A puzzlement, but intriguing.
Dave Kehr
Dave Kehr
27/02/2013
une citation de temps en temps (95)
Nous n'avons plus affaire à une petite élite dont nous comprenons clairement les agissements. C'est un vaste monde, dont nous sentons bien qu'il est interdépendant. Nous vivons dans une interconnectivité comme jamais encore il n'en a existé. Mais dans ce monde, il y a des choses insupportables. Pour le voir, il faut bien regarder, chercher. Je dis aux jeunes : cherchez un peu, vous allez trouver. La pire des attitudes est l'indifférence.
Stéphane Hessel, 2010.
Stéphane Hessel, 2010.
o o o o
Le pépère Hessel était le fils d'Helen, dite Catherine, et puis il fut allemand et français et courageux — vraiment courageux, et pas seulement avec un stylo. Il fut ensuite indéniablement, constamment de bonne foi (de combien de personnalités publiques et d'auteurs pourrait-on écrire ça sans rigoler ?) Et puis, et puis la haine trépignante et baveuse que lui vouaient les guignols les plus puants, les anti-immigrés et autres antipalestiniens, vaut objectivement qu'on lève franchement le chapeau à son passage. Bonne route à toi, pépère Hessel.
Photographie : Barbara Klemm.
deux heures en apesanteur (1057)
— Where are we headed, man? I'm ready.
— I dunno. Sometimes, when there's nothin' to do,
it's best to keep movin'.
o o o o
Premier film, mais sacré film. Tourné au fin fond de l'Amérique paumée, c'est un road movie joliment déjanté, centré sur une histoire d'amitié ou d'amour, on ne sait pas trop, entre deux beaux losers. Un film seventies un peu déglingué, avec un scénario fort malin servi par des paysages, des lieux, des tronches, des pin ups, de l'action musclée et des gags assez inénarrables. Et le plus fort, c'est cette capacité à introduire d'insensibles ruptures de ton, du paisible au spectaculaire, du baston à la rigolade, du sourire au drame.
C'est du cinoche, ça.
Roger Moosels
o o o o
If I knew the way, I'd go back home
But the countryside has changed so much
I'd surely end up lost
Half-remembered names and faces so far in the past
On the other side of bridges
That were burned once they were crossed
— I dunno. Sometimes, when there's nothin' to do,
it's best to keep movin'.
o o o o
Premier film, mais sacré film. Tourné au fin fond de l'Amérique paumée, c'est un road movie joliment déjanté, centré sur une histoire d'amitié ou d'amour, on ne sait pas trop, entre deux beaux losers. Un film seventies un peu déglingué, avec un scénario fort malin servi par des paysages, des lieux, des tronches, des pin ups, de l'action musclée et des gags assez inénarrables. Et le plus fort, c'est cette capacité à introduire d'insensibles ruptures de ton, du paisible au spectaculaire, du baston à la rigolade, du sourire au drame.
C'est du cinoche, ça.
Roger Moosels
o o o o
If I knew the way, I'd go back home
But the countryside has changed so much
I'd surely end up lost
Half-remembered names and faces so far in the past
On the other side of bridges
That were burned once they were crossed
deux heures en apesanteur (1056)
Undeniably stylish at times, with a long central safecracking sequence that's quite well done, the 1968 French caper film Honor Among Thieves sports two charismatic performances from Bronson and Delon. However, the diffuse screenplay that hedges its bets on the unfocused relationship between the two thieves doesn't help the already cliched framework, making Honor Among Thieves a hit-and-miss affair.
Paul Mavis
Paul Mavis
26/02/2013
deux heures en apesanteur (1055)
Film étonnamment acerbe, « metafilm » mettant en abyme le cinéma en tant
qu’institution, Le Grand Couteau n’hésite pas à ruer dans les brancards en proposant
des personnages proprement abjects profitant de la bonté – pour ne pas
dire faiblesse – des autres pour parvenir à leurs fins [...].
Robert Aldrich y stigmatise les turpitudes de l’industrie du cinéma, s’offrant par la même occasion une véritable catharsis par le biais de son personnage principal.
Cet homme brisé, aux idéaux abandonnés, cristallise à n’en pas douter les échecs et renoncements du réalisateur, qui se plaît à y décortiquer les rapports de dominants à dominés, cette façon que les hommes de pouvoir ont d’étouffer les libertés individuelles.
Cédric Le Men
Robert Aldrich y stigmatise les turpitudes de l’industrie du cinéma, s’offrant par la même occasion une véritable catharsis par le biais de son personnage principal.
Cet homme brisé, aux idéaux abandonnés, cristallise à n’en pas douter les échecs et renoncements du réalisateur, qui se plaît à y décortiquer les rapports de dominants à dominés, cette façon que les hommes de pouvoir ont d’étouffer les libertés individuelles.
Cédric Le Men
la mémoire photographie (6968)
Steve McCurry [*], India, 2013.
+
2013,
états-unis,
femmes,
inde,
mémoire,
mystères,
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steve mccurry
une bibliothèque en désordre (237)
Franchement, sans être un pur chef d'oeuvre, Gringos Locos est un album vraiment réussi. Le périple américain en 1948 de trois futurs auteurs majeurs de la bande dessinée, Jijé, Morris et Franquin, pour peu que l'on soit un peu passionné par le neuvième art, est un régal.
Quant aux néophytes, ils prendront un vrai plaisir à découvrir cette épopée haute en couleurs.
Pierre Darracq
Quant aux néophytes, ils prendront un vrai plaisir à découvrir cette épopée haute en couleurs.
Pierre Darracq
25/02/2013
24/02/2013
la mémoire photographie (6961)
Robert Doisneau, Parisienne (1969).
+
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france,
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paris,
photographie,
robert doisneau
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